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Ces perroquets en voix d’extinction ont trouvé un nouveau refuge grâce à l’être humain : après avoir étés victimes de braconnage , ils retrouvent enfin une deuxième vie!

Des actualités nous redonnent foi en l’humanité. 18 perroquets menacés d’extinction dans le Minas Gerais ont été libérés dans la nature grâce à un projet, cette semaine.

Il s’agit des perroquets à pieds rouges, des oiseaux sauvages originaires d’Amérique du Sud. Leur espèce ne compterait plus que 4 000 individus à cause du braconnage et de la destruction de leurs abris.

De ce fait, le projet Voar, de l’ONG Waita, en partenariat avec l’Ibama et l’Institut forestier de l’État (IEF) de Minas Gerais ont mis en liberté 18 becs des refuges tels que les réserves de faune, les zoo et les lieux de reproduction.

Afin de les habituer au climat local et les adapter à l’environnement sauvage, ils ont été placés une semaine dans la Fazenda Esperança. L’apprentissage de la vie dans la forêt à savoir se nourrir et se défendre face à un prédateur était l’objectif.

La population locale a été informée de leur présence et des règles à suivre pour éviter de perturber ces perroquets dans cette phase. Et ils ont été finalement mis en liberté.

« Ils ont acquis leur liberté à Dom Joaquim et nous avons espoir que la population de cette espèce se développera beaucoup », a déclaré la présidente du projet, Fernanda Sá.

Des colliers électroniques ont été attribués à dix de ces perroquets, ce qui permettront à l’équipe de WAITA de les suivre et de les localiser pendant 12 mois. « Nous sommes ravies d’avoir pu libérer ces perroquets. Les voir exécuter des comportements qu’ils n’ont pas eu en captivité est très satisfaisant », a déclaré Fernanda Sá.

L’importante fondation espagnole, la Loro Parque Fundación, qui soutient de nombreux projets de conservation pertinents dans le monde a financé ce projet. Les universités fédérales, IBAMA, IEF, EBEC, SICOOB, Log Nature, la mairie de Dom Joaquim, Fazenda Cachoeira, la ferme Carvalhos, la fondation du zoobotanique et des parcs municipaux de Belo Horizonte, AMDA, le parc écologique Itabirito ont également apporté leurs soutiens.

Comme l’écrivaine Mia Couto a dit, « Ce n’est pas en tenant les ailes que l’on aide un oiseau à voler. L’oiseau vole simplement parce que vous le laissez être un oiseau ».

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